27. Les petites frappes

27. Les petites frappes

mai 7th, 2014
05. Pérou

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Cinq mois à Lima. Le temps s’est envolé. En sortant vers midi des banlieues surchargées de la capitale, je m’attendais à ressentir de la nostalgie, mais il n’y avait qu’impatience et excitation. Sur le périphérique, j’ai demandé mon chemin à un motard :

« C’est par où la sortie Nord ?

–          Tu vas où ?

–          En Equateur »

Je l’ai vu sursauter. Il m’a regardé surpris, et un grand sourire s’est dessiné sur son visage. Il m’a dit de le suivre, et on a discuté quelques minutes en slalomant entre les files de voitures. A la sortie de la ville j’ai accéléré et me suis retrouvé sur la Panaméricaine, la route mythique qui longe le continent sur toute sa longueur. A gauche, en contrebas, les plages et le Pacifique, à droite, une grande étendue désertique, jaune et poussiéreuse avec au loin des collines escarpées. Au centre, la route, droite, plate, infinie.

J’ai roulé à fond pendant plusieurs heures sans autre distraction que les camions à dépasser, ponctuellement un fleuve et ses cultures venant rompre de leur verdure la monotonie des paysages, et vers 18h,  je suis entré dans Huarmey, gros bourg à la bifurcation entre les deux routes du nord du Pérou : vers l’Est, les montagnes de Huaraz, puis Cajamarca et l’Amazonie, au Nord, les déserts de Trujillo et l’Equateur. J’avais prévu d’arriver chez une couchsurfeuse dans les montagnes après une journée, mais le soleil se couchait déjà et je ne me voyais pas rouler sur piste de nuit. Dans les rues en terre envahies de mototaxis, j’ai rapidement trouvé un hôtel et après un passage chez le mécano, épuisé, je suis parti dormir.

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Le lendemain matin, après un quinoa y palta (petit déjeuner typique de la montagne composé d’une boisson à base de céréale et sandwich d’avocat) je récupère Parkinson. Ma deuxième journée de voyage  commence de la pire manière : en chargeant mon sac à dos, je réalise avec horreur que je n’ai plus de plaque d’immatriculation ! Le support sur lequel elle était fixée a été arraché, probablement par mon sac lors d’une secousse de la moto.

Faire la plaque d’immatriculation de Parkinson depuis le Paraguay avait déjà été à l’époque l’une des plus grosses galères de mon voyage, il m’avait fallu passer les barrages de trois semaines d’attente, d’un combat quotidien avec l’administration et de fonctionnaires corrompus. Revenir au Paraguay à 5000 kilomètres de là et demander une nouvelle plaque est inenvisageable. S’en occuper depuis le Pérou est mission quasi impossible : il me faudra beaucoup trop de temps, d’argent, et d’énergie, et je n’ai pas l’intention de rester deux mois de plus ici. Depuis Huarmey ou Huaraz, je ne peux pas faire grand-chose. Je décide donc de changer mon plan initial et de continuer directement jusqu’à Trujillo, la capitale du Nord. Je termine mon trajet tel un contrebandier traversant la frontière, évitant les patrouilles, passant les péages comme un voleur et malgré une crevaison à mi-chemin, j’arrive finalement sans embrouille. J’y rencontre  Raphael, le couchsurfeur qui va m’accueillir pendant quelques jours, un prof de maths à l’Alliance Française, passionné de fitness, et le genre à donner les clés à ses hôtes et les laisser vivre leur vie. Pas spécialement ma conception du voyage, mais dans ce cas précis, ça tombe plutôt bien car je vais avoir besoin d’indépendance pour régler mes problèmes.

Je fais mon repérage en ville, un peu inquiet à l’idée de me faire arrêter, mais me rends rapidement compte que tout le monde se fout de moi. Ici, on roule à trois sur la moto, sans casque, avec une plaque en bois voire rien du tout, et les trois flics et demi qui circulent en ville semblent plus occupés à draguer leur collègue qu’à poursuivre les petites frappes dans mon genre. Après Lima, ses caméras, barbelés, gardes armés, et contrôles à chaque feu rouge, j’ai l’impression d’être sorti de prison.

Je rencontre le premier soir Cervantès, un couchsurfeur du coin, à qui j’évoque mes problèmes. En parlant avec lui, je réalise que vue ma situation, je n’ai pas beaucoup de solutions : dans l’impossibilité technique de passer par les moyens légaux, fabriquer une fausse plaque parait l’option la plus pratique. Cela peut paraitre étonnant, voire choquant depuis la France. Je n’aurais moi-même jamais ne serait-ce qu’envisagé un tel acte il y a un an, mais je crois qu’il faut avoir vécu quelques mois dans le coin pour le comprendre.

En Amérique du Sud, la corruption et les « arrangements » avec la loi sont monnaie courante. Il y a bien des lois, mais aucune n’est incontournable. Rien de bien différent de chez nous me direz-vous, et vous aurez raison jusqu’à deux aspects : la banalisation et l’impunité. Grillez un feu rouge en France et essayez de soudoyer le policier, il vous enverra au poste, voire pire. Faites-le en Bolivie, et vous le verrez commencer son cirque de lui-même « C’est très grave ce que tu viens de faire, c’est très dangereux, je vais devoir immobiliser la moto, toi aussi, tu vas devoir payer une amende (généralement énorme)… Hmmm c’est compliqué ». Si vous avez l’habitude, vous réaliserez que c’est le moment de lancer avec un ton trainant et plaintif « hmmm je suis désolé, je ne l’ai pas vu, je le ferai plus, regardez je suis jeune et je n’ai pas beaucoup d’argent, il doit y avoir un moyen de s’arranger non ? ». Sans honte, il vous proposera donc de payer telle somme, que vous baisserez, et vous vous accorderez tous les deux sur un billet plus raisonnable. Vous avez également la possibilité de ne pas céder. Avec de la chance, au bout d’une demi-heure de palabre, le policier fatigué ou de bonne humeur s’en ira de lui-même (marche beaucoup mieux si vous êtes une jolie fille et que vous avez la larme facile). Dans l’autre cas, plus fréquent, vous le suivrez au poste. Vu que vous l’avez énervé, il vous fera attendre toute la journée, et vous partirez le soir venu avec l’amende légale, beaucoup plus élevée,  et dont vous n’êtes même pas sûr qu’elle ne terminera pas dans les poches du chef.

La deuxième différence avec l’Europe, c’est l’impunité totale de ceux qui ont de l’argent. En France, bonne nouvelle, même les ministres peuvent être condamnés. Certes, il faut de l’obstination, des contre pouvoirs et une mobilisation populaire mais au moins, c’est possible. En Amérique du Sud, vous pouvez faire absolument tout ce que vous voulez à partir du moment où vous pouvez payer. Absolument tout. Si vous avez la chance d’être né dans une famille puissante, vous n’aurez jamais de problème. Pas besoin de passer des concours pour entrer dans les meilleures écoles, les meilleurs pistons peu importe votre compétence, vendre de la drogue si ca vous chante. Mieux vous pourrez conduire bourré et écraser un homme sans jamais être poursuivi. Il vous en coutera beaucoup d’argent, et un peu de discrétion durant quelques semaines, mais pas beaucoup plus. Si vous êtes un politique, vous pouvez détourner l’argent destiné à la restauration d’un quartier entier, déloger des familles et tout laisser à l’abandon pour vous payer des villas. Tout le monde le saura, certains vous haïront, la plupart, habitués, s’en fouteront complètement. Surtout, personne ne vous en empêchera. Les pauvres délogés n’auront pas leur mot à dire, et les rares citoyens ou journalistes qui oseront remuer la vase seront, proportionnellement à leur insistance, ignorés, méprisés, mis en difficulté et pire s’ils persistent.

Ainsi fonctionne la vie quotidienne en Amérique du Sud : les passages de frontière, les écoles, les assurances, les crimes, l’administration, le trafic de drogue, les parties clandestines de poker. Celui qui ne s’adapte pas est pauvre, ou naïf.

 Au début de mon voyage, en bon français élevé à l’ascenseur social et à l’égalité des chances, j’étais révolté par ces incroyables injustices et surtout par l’absence totale de honte de ceux qui les pratiquaient. Je me refusais à toute propina (dessous de table). Je préférais parler des heures et régler les choses dans les règles plutôt que participer à ce système pourri. J’ai commencé à m’y résoudre à l’achat de Parkinson, quand j’ai réalisé que ce batard de fonctionnaire ne me ferait jamais les papiers de ma plaque si je ne lui donnais pas ses 50000 guaranis ( 10€). Pourquoi devrais-je te donner de l’argent alors que ce que je te demande est parfaitement légal ? J’ai insisté pendant des jours. Evidemment il n’a jamais dit ouvertement qu’il ne travaillerait pas. Il laissait juste les choses en plan. L’arrivée du billet à tout réglé comme par magie. J’ai ensuite compris petit à petit que je ne pouvais pas y faire grand-chose, que la corruption était véritablement inscrite dans la culture sud américaine. Dur de lutter contre un système tout entier.

Et puis, à force de vivre ici, d’en parler avec la population, d’observer le quotidien, j’ai commencé à devenir moi aussi Sud Américain, par adaptation. Je préférais donner 10€ au flic qui m’arrêtait pour mon défaut d’assurance plutôt que de passer une semaine dans une institution compliquée et corrompue pour en souscrire une. Donner une pièce au douanier para la gasolina (pour l’essence) histoire qu’il ne commence pas à me créer des problèmes. La fausse plaque ne représentait pas grand-chose de plus : à Trujillo, un bon tiers des plaques sont peintes, les flics s’en foutent. Quand ils ont besoin d’argent pour Noël, ils arrêtent plus que d’habitude, et demandent 10 soles ( 2,5€ ) pour fermer les yeux. Je suis de toute manière en règle, j’ai les papiers de la moto, j’ai la preuve que je ne l’ai pas volée.

Cervantès accepte de me donner un coup de main pour réaliser mes méfaits. De la ville je ne verrai pas grand-chose de touristique durant les jours qui vont suivre. Il faut dire que la mission que je me suis fixée ne me fait pas explorer les quartiers recommandés dans les guides… Trujillo est réputée dangereuse, mais accompagné de mon couchsurfeur qui va se révéler un guide passionnant et cultivé, je vais prendre plaisir à m’y balader un peu partout et à toute heure. Je réalise qu’à force de trainer avec les pitucos (les riches) de Lima j’avais moi-même commencé à m’embourgeoiser, et errer dans les rues en discutant me rappelle aux joies simples du voyage.

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 « Attention à tes poches » me dit Cervantès alors que nous partons un midi brulant à Mayorista, l’un des marchés bondés de la banlieue.  Nous cheminons entre les stands de légumes et les ordures où fouillent des chiens errants.  J’achète un sandwich de palta à une grand-mère et regrette immédiatement quand elle me le tend de sa main aux ongles noirs. L’ambiance me rappelle les marchés à ciel ouvert boliviens dans lesquels tout est regroupé par thème. La rue des sacs, celle des ceintures, l’autre des ampoules. Nous arrivons chez les ferrailleurs. L’un d’eux, la quarantaine, marteau à la main, débardeur sale et bide de biéreux regarde Cervantès avec méfiance puis se tourne vers moi.

–          Une fausse plaque ? Non on fait pas ça ici

–          Vous n’avez pas une idée ?

–          Non

–          Autre part dans le marché peut-être ?

Il nous jauge encore une fois, puis lâche l’info

« Allez voir Avenida Peru, chez les mécanos. »

L’avenida Peru, à quelques kilomètres de là est la rue des motos. Soldadura, llanteria, repuestos, ferreteria, talleres, venta. Tout ce que vous trouvez normalement chez un unique garagiste en France est ici dispersé sur une centaine de boutiques le long d’un immense boulevard surchargé de détritus. Les mototaxis y roulent à toute allure, klaxonnant sans arrêt et chargeant l’air déjà brulant d’une pellicule de poussière et de pollution. Les deux premiers ateliers ne nous donnent aucune information, le troisième est un peu plus crade, ce doit être le bon. On m’y oriente vers un certain Diego. Au fond d’une cour ensablée, derrière des cadavres de moto, dans l’ombre d’un toit en tôle ondulée sont assis trois vieux compagnons de biture, bière à la main.

–          Je cherche Diego

–          Qui le demande ?

Je lui explique l’histoire, il regarde Cervantès.

–          Tu connais le restaurant La Guisara, à côté de la pompe à essence ?

–          Celle de la rue Cesar Vallejo ?

–          Oui celle-là. Tu vas là bas et il y a un pata (un mec) qui fait ça.

Nous prenons un taxi et cette fois-ci je sens qu’on s’approche du but. Cervantès est un peu nerveux, il me dit qu’on est à l’entrée des barrios, les quartiers, sous-entendu en péruvien comme en français les quartiers chauds. Ca fait longtemps que l’on a abandonné les rues propres du centre. Ici la route est en gravier, certains morceaux en sable. Les bâtiments sont dans un sale état, les trottoirs laissés à l’abandon envahis par les mauvaises herbes. Mieux vaut rester dans la rue principale et ne pas s’aventurer à l’intérieur. Justement dans la rue, un mec est en plein dépeçage d’un microbus. A ses côtés deux adolescents poncent la peinture d’une voiture sans roue. Je m’approche d’eux au moment où le mec s’attaque à une portière avec sa disqueuse. Même introduction, même question.

« Vous voyez le portail gris là bas ?

–          Celui de la discothèque?

–           Oui, vous entrez à la porte à côté et vous demandez le maestro Alberto. Il fait ce que vous cherchez.

Nous arrivons au portail, entrons dans la cour arrière qui se révèle être une boîte de striptease. Au fond, derrière un grillage et un énorme panneau publicitaire je vois des voitures entreposées dans l’ombre. Ca ressemble à ce que je cherche… Nous allons passer le grillage quand j’entends quelqu’un crier derrière nous. Un jeune habillé dans un jeans fashion est accompagné d’une adolescente trop maquillée, probablement une des strippeuses.

–          Vous allez où ?

–          Nous cherchons le maestro Alberto

–          Vous lui voulez quoi ?

Je lui explique et il part le chercher. Enfin nous touchons au but. Mon cœur bat un peu plus fort au moment où je l’entends descendre les escaliers. Je me sens nerveux. La même nervosité que lorsque je me rends pour la première fois dans une partie clandestine. Mais il est trop tard pour partir désormais. J’essaie de deviner à quoi va ressembler mon faussaire et je m’attends à tout, sauf au petit vieux qui finit par ouvrir la porte. Il a bien soixante-dix ans, s’approche à petit pas et quand il me salue je suis surpris par la douceur de sa voix. Il nous demande de le suivre, et nous emmène dans une minuscule pièce envahie de pots de peinture, d’outils et de plaques de toutes tailles et couleurs.

Je lui raconte l’histoire, ça n’a pas l’air de l’intéresser spécialement. Il  m’explique que la plaque étant paraguayenne elle sera plus dure à fabriquer. Après maintes précautions et circonvolutions, il finit par m’annoncer le prix : 200 soles, 50€. Pas tellement cher vu le travail exigé, mais plutôt exorbitant vu le niveau de vie du Pérou où le menu du jour coute 5 soles. D’autant plus cher qu’il ne me met déjà en garde sur la difficulté à réaliser le travail, l’absence des tampons nécessaires, des couleurs etc. Je crois que le bonhomme aime bien mes yeux bleus de gringo naïf, et j’ai un mauvais pressentiment. Je ne doute pas de sa capacité à faire le boulot, mais je sens que la note va enfler. A la péruvienne, petit à petit, par la loi de l’engagement progressif, celle qui te fait dire « maintenant que je suis allé si loin, ça serait con de renoncer pour quelques dollars de plus… » J’ai connu ça avec certains mécanos qui sont expert en la matière, et au poker, en voyant des joueurs s’enfoncer malgré les pertes et l’absence totale de lucidité. Je n’ai pas envie d’être le fish aujourd’hui. C’est dommage de faire marche arrière après toutes ces recherches, mais je ne le sens pas. Je lui dis que je reviens le lendemain.

Retour dans le centre-ville, ses rues embouteillées, ses bâtiments coloniaux à deux étages, son marché aux fruits et son commissariat. Je décide en désespoir de cause d’y aller faire un tour histoire de voir si par miracle je pourrais passer par les moyens légaux. Peine perdue. Le processus est imbitable : paiement d’un reçu au Banco de la Nacion, déclaration de perte, demande d’une nouvelle plaque au ministère du commerce, réclamation d’une… Le policier lui-même n’est pas capable de me dire la suite, et m’annonce que j’en ai au bas mot pour trois semaines d’attente… Je m’attendais à ça. Voyant mon air déprimé, il cherche à me donner un coup de main.

–          Si tu fais une déclaration de perte, tu peux temporairement rouler avec une plaque peinte

–          Ah bon ??  J’ai le droit de faire ça ?

–          Oui regarde ( il me montre une moto entreposée dans le jardin).

–          Je fais ça où ?

–          Chez n’importe quel charpentier

Nous sommes à la veille de la Semaine Sainte, fériée au Pérou, et dans son commissariat endormi mon policier vient d’accomplir un miracle. Je regarde Cervantès en souriant, et lui aussi a compris : je vais rouler temporairement avec ma plaque temporaire… Un certain temps.

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Le lendemain nous partons à la recherche d’un charpentier. Cette fois-ci tout se fait beaucoup plus rapidement.  Celui-ci nous donne directement l’adresse d’un « artiste », un mec spécialisé dans les plaques temporaires. Le mec scanne ma photo, imprime un autocollant et en une demi-heure j’ai récupéré ma plaque en bois : 10 soles.Doté de ma nouvelle vraie fausse plaque flambant neuve, ma déclaration de perte dans la poche, je roule enfin avec soulagement. Et quand vient le soir et que je suis censé me rendre à une partie de poker dans un quartier chaud de la ville, je décide que j’ai eu ma dose de risque pour le moment. Pour la première fois depuis le début de mon voyage, je refuse une partie. Je verrai ça à ma prochaine étape.

Après presque une semaine à arpenter ses rues, je quitte Trujillo. Vendredi 18 avril, je fais mes adieux à Raphael, Cervantes et ses amis. Parkinson n’est pas des plus légales, mais j’ai de quoi négocier. Il est midi, je prends la route. Et après deux heures de route à travers le désert brulant, je vois au loin ma destination floutée par la chaleur. Me voila à Chiclayo. 

article suivant : stratégies de survie

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7 Comments

  1. says:

    La galère pour un truc tellement con au final 😀

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  2. says:

    J’adore te lire! :) J’espère que ton voyage durera encore longtemps!

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  3. says:

    et moi donc !

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  4. says:

    Génial, pas d’autres mots, par contre, la mise en page sur le site, pas agréable à lire… :/ Mais on se force quand même! 😛

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  5. says:

    il y a quelques mois j’ai entendu parler de toi à la radio il me semble, peut-être bien rmc je sais plus trop, bref… depuis que je suis ta page, à force de lire tes articles j’ai l’impression d’y être :) Une belle aventure, non sans risque, mais géniale à suivre!

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  6. Christophe says:

    Je n’ai eu connaissance de ce blog qu’avant-hier et me suis régalé de la balade au gré de tes mots.
    Magnifique aventure superbement contée.
    Il me tarde de lire la suite et attends le livre avec impatience.
    Bonne route
    Merci

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  7. sim's says:

    Idem. Je viens de finir l’histoire et j’attends la suite avec impatience.
    Personne n’arrive à t’arrêter. Pas même les jolies filles que tu rencontre. Tu me fais pensé a une bille de mercure que l’on essaierai d’attraper avec une pince a épiler. A peine on la touche et elle repars ailleurs.
    GG and GL pour la suite.

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