Carthagène – Vidéo des deux ans en Amérique du Sud

Carthagène – Vidéo des deux ans en Amérique du Sud

novembre 29th, 2014
07. Colombie

FR : Le 1er avril 2013, je lachais tout, boulot et pays pour réaliser mon rêve : un Tour du Monde d’un an financé par le poker (non c’est pas une blague ). Presque deux ans plus tard, deux motos plus tard, des centaines de rencontres plus tard, des milliers de kilomètres plus tard, des millions d’émotions plus tard… Je quitte l’Amérique du Sud

ES : El 1ero de abril 2013, dejaba todo, mi trabajo y mi país para cumplir mi sueño : la vuelta al mundo de un año financiada por el poker ( No, no es broma !). Casi dos años después, dos motos después, cientos de amigos después, miles de kilómetros después, millones de emociones despues… me voy de Sur America.

EN : On the 1st of April 2013, I left everything, my job and my country to accomplish my dream : a one year World Trip, financed by poker ( No, it’s not a joke ! ). Almost two years later, two motorbikes later, hundreds of friends later, thousand of kilometers later, millions of emotions later… I’m leaving South America.

Crédits

Texte + vidéo : Jonathan Salamon

Musique + chant : Thibault Jouan

 

Paroles  

Il pleut sur Cartagène, mon esprit vagabonde

Nostalgie et souvenirs de deux années fécondes

Il pleut sur Cartagène, mais j’ai pris l’habitude

Je pense aux deux années en Amérique du Sud

 

Brésil, Paraguay, Argentine, Bolivie

Quelques mois au Pérou, Equateur, Colombie.

Sur ma moto chinoise, au fil des mes errances

M’enivrant de voyage, j’ai oublié la France.

A travers les canyons, les montagnes, les déserts

les plaines enneigées, la jungle, et les rivières

Sur des routes d’asphalte, des pistes défoncées

de la boue et du sable, de la terre et des graviers

Sous un soleil de plomb, dans l’angoisse de la nuit

Engourdi par le froid, grelottant sous la pluie.

La musique dans le casque, l’euphorie de la route

Et de la liberté,

Effaçait tous mes doutes.

Il pleut sur Cartagène, mon esprit vagabonde

Nostalgie et souvenirs de deux années fécondes

Il pleut sur Cartagène, mais j’ai pris l’habitude

Je pense aux deux années en Amérique du Sud

Les jetons sur la table, le whiskey, la fatigue

Quelques vieux réguliers que ma présence intrigue

A mesure des sessions, des nuits exceptionnelles

Je deviens peu à peu joueur professionnel

Entre la crème et les voleurs

Les puissants, les arnaqueurs

Les Tag, les lag, les regs, les nits

Les moves, les squeeze, les rushs, les tilts

J’ai connu la tension des sessions décisives

Le silence qui précède la dernière carte qui arrive

Les retours à moto, au lever du soleil

Les poches pleines de billets quand la ville se réveille

La boule dans le ventre pendant les périodes noires

Honte, solitude, tête baissée, désespoir

A deux heures du matin, seul dans une clandestine,

L’angoisse et le danger, frisson d’adrénaline

Le sourire du marin juste avant la tempête

Je suis exactement là où j’ai envie d’être

Il pleut sur Cartagène, mon esprit vagabonde

Nostalgie et souvenirs de deux années fécondes

Il pleut sur Cartagène, mais j’ai pris l’habitude

Je pense aux deux années en Amérique du Sud

J’ai dormi partout, par terre, par tous les temps

De parfaits inconnus, logé chez l’habitant

Des villas luxueuses aux bidonvilles sordides

Des familles chaleureuses aux hôtels insipides

Des tentes, des chambres, des colocs, des studios,

Des bureaux, des dortoirs, des alojamientos.

Deux ans seul sur la route mais jamais solitaire

A chaque nouvelle étape de nouveaux partenaires.

Pour offrir des sourires les soirs d’amertume

Pour apprendre l’espagnol, la psycho, les coutumes

La mécanique, la drague, la moto,

la salsa, de  profondes amitiés bâties en quelques mois

Et des amours, régulièrement

J’ai appris à ne pas perdre de temps

Profiter de chaque instant

Embrasser passionnément

Conduire à deux, cheveux au vent

Ne pas tomber amoureux trop souvent…

M’habituer aux adieux permanents.

Le même processus à chaque nouvelle rupture

La vitesse comme morphine pour calmer les blessures

Et la grande aventure pour occuper l’esprit

Les immenses paysages telle une anesthésie

Je suis devenu accroc, c’est devenu ma routine

J’ai besoin de m’injecter ma dose d’adrénaline.

Je veux rire, pleurer, jouir, souffrir

Peu m’importe pourvu que je me sente vivre

Il pleut sur Cartagène, mon esprit vagabonde

J’imagine les prochaines aventures fécondes

Il pleut sur Cartagène, seul face à l’Atlantique

Il me reste tellement à vivre en Amérique

Il pleut sur Cartagène, mon esprit vagabonde

Excité par l’envie de parcourir le monde

Il pleut sur Cartagene seul sur le littoral

Je rêve à l’année qui m’attend en Amérique Centrale

Letras

Lluvia en Cartagena, espíritu vagando

Nostalgia y recuerdos de un tiempo fecundo

Lluvia en Cartagena, me acostumbre

Pensando en los dos años en América del Sur

 

Brasil, Paraguay, Argentina, Bolivia

Unos meses en Perú, Ecuador, Colombia

Con mi moto china, a lo largo de mi vagabundeo

Embriagándome con el viaje, olvide Francia.

A través de los cañones, las montañas, los desiertos

Las llanuras nevadas, la jungla, los ríos

En carreteras de asfalto, pistas destrozadas

En el barro y la arena, la tierra y las piedras.

Bajo el sol ardiente, con la angustia de la noche

Entumecido por el frio, temblando de frio.

La música en el casco, la euforia de la ruta

Y de la libertad

Eclipsaban todas mis dudas

 

Lluvia en Cartagena, espíritu vagando

Nostalgia y recuerdos de un tiempo fecundo

Lluvia en Cartagena, me acostumbre

Pensando en los dos años en América del Sur

 

 

Las fichas en la mesa, el whiskey, el cansancio

Unos viejos asiduos curiosos por mi presencia

A medida de las sesiones, de las noches excepcionales

Me vuelvo poco a poco jugador profesional

Entre los burgueses y los ladrones

Los poderosos, los estafadores

Los TAG, los LAG, los regs, los nits

Los moves, los squeeze, los rushs, los tilts

Conocí la tensión de la sesión decisiva

El silencio antes de la última carta

El retorno en moto al amanecer

Los bolsillos llenos cuando la ciudad despierta

El profundo malestar durante los momentos oscuros

Vergüenza, soledad, cabizbajo, desesperanza

A las dos de la mañana, solo en una partida clandestina,

La angustia y el peligro, escalofríos de adrenalina

La sonrisa del marino antes de la tormenta

Estoy exactamente donde quiero estar.

 

Lluvia en Cartagena, espíritu vagando

Nostalgia y recuerdos de un tiempo fecundo

Lluvia en Cartagena, me acostumbre

Pensando en los dos años en América del Sur

 

Dormí en todos lados, en el piso, sin importar el tiempo

Siendo desconocido, alojado por los habitantes

De las villas lujosas a los barrios sórdidos

De la familias calurosas a los hoteles insípidos

Carpas, cuartos, pisos compartidos, estudios

Oficinas, dormitorios y alojamientos

Dos años solo en la ruta pero nunca solitario

A cada nueva etapa nuevos amigos

Para regalar sonrisas las noches de amargura

Para aprender el español, la psicología, las costumbres

La mecánica, la seducción, la moto, la salsa

Profundas amistades construidas en unos meses

Y amores, con regularidad

Aprendí a no perder el tiempo

Disfrutar de cada momento

Besar apasionadamente

Conducir en pareja, cabello en el viento

No enamorarme demasiado

Acostumbrarme a las despedidas permanentes

 

El mismo proceso, a cada ruptura

La velocidad como morfina para calmar la herida

Y la gran aventura para ocupar la mente

Los inmensos paisajes como anestesia

Me volví adicto, se volvió mi rutina

Necesito inyectarme mi dosis de adrenalina

Quiero reír, llorar, gozar, sufrir,

No me importa con tal que me sienta vivo

 

Lluvia en Cartagena, mi alma vagando

Imagino las próximas aventuras fecundas

Lluvia en Cartagena, solo frente al Atlántico

Me queda tanto para vivir en América

 

Lluvia en Cartagena, mi alma vagando

Emocionado por las ganas de andar por el mundo

Lluvia en Cartagena, solo en la costa

Estoy sonando del año que me espera en Centro América

Lyrics

 

Rain in Cartagena, wandering mind

Nostalgia and memories of two fertile years

Rain in Cartagena, I got used to it

Thinking of the two years I spent in South America

 

Brazil, Paraguay, Argentina, Bolivia

Some months in Peru, Ecuador, Colombia

On my chinese bike, in the course of my wandering

Inebriating me with travel, I forgot about France

Along canyons, mountains, deserts

Snow covered plaines, jungle and rivers

On asphalt roads, potholed tracks

Mud and sand, earth and gravels

Under a hard sun, in the anxiety of night

Numbed by the cold, shaking under the rain.

Music in the helmet, the euphory of the road

And freedom

Was fading all my doubts

 

Rain in Cartagena, wandering mind

Nostalgia and memories of two fertile years

Rain in Cartagena, I got used to it

Thinking of the two years I spent in South America

 

Chips on the table, whiskey, fatigue

Some old regulars by my presence intrigued

Along the sessions, and the exceptional nights

I’m becoming little by little a professional player

Between the riches and the thieves

The powerful the scammers

The TAG, the LAG, the regs, the nits

The moves, the squeezes, the rushes, the tilts

I knew the tension of decisive sessions

The silence before the last card shows

The journey home by bike, watching the sunrise

Pockets full of bills as the city awakes

The pain in the stomach during the dark periods

Shame, solitude, low profile, desperation

At two in the morning, alone in a underground game

Anxiety and danger, adrenaline shiver

The smile of the sailor just before the storm

I’m exactly where I want to be

 

Rain in Cartagena, wandering mind

Nostalgia and memories of two fertile years

Rain in Cartagena, I got used to it

Thinking of the two years I spent in South America

 

 

I slept everywhere, on the ground, by any weather

Total unknowns, hosted by locals

From the luxurious villas to the miserable slums

From the warm families to the dull hotels

Tents, rooms, roomates, studios

Offices, dormitorys, alojamientos

Two years alone on the road but never solitary

Every new step comes with new partners

To offer smiles during the bitter nights

To teach spanish, psychologogy, tradition

Mechanics, game, bike, salsa

Deep friendships built in some months

 And loves, regularly

I learnt how not to lose time

Making ot the most of every moment

Kissing passionately

Driving for two, hair in the wind

Not falling in love too often

Getting used to farewells… Permanently

 

The same process at every new break-up

Speed as a morphine to calm the injury

And big adventure to busy your mind

Immense landscape as an amnesia

I’ve gotten addict, it became my routine

I need to inject my dose of adrenaline

I want to laugh, to cry, to enjoy, to suffer

I don’t care as long as I feel alive

 

Raining on Cartagena, wandering mind

I’m picturing my next fertile times

Rain on Cartagena, alone in front of the Atlantic

I still have so much to live in America

 

Raining on Cartagena, wandering mind

Excited by the will to travel around the world

Raining on Cartagena, alone on the coastline

I’m dreaming of the year I’ve left in Central America

 

 

7 Comments

  1. says:

    On aime… Ca t’étonne ? 😉

  2. La chanson et la vidéo sont superbes, tu m’as emmenée avec toi pour un court voyage 😉
    Merci !

  3. Michael says:

    Superbe réalisation et excellente chanson, j’espère que tu t’amuseras autant en Amérique centrale.
    En tout cas j’ai hâte d’arriver en Amérique du Sud !

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