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Un vendredi de janvier, 10h37, San Isidro, Lima
La cafétéria du supermarché où j’ai pris l’habitude d’acheter mon petit-déjeuner est à l’image du quartier : lisse et impersonnelle. J’y mange mes œufs brouillés avec un fond sonore de musique d’ascenseur. En face de moi, un vieux beau lit son journal. Il est assis sur son fauteuil, jambes croisées négligemment, chemise de marque ouverte sur un torse beaucoup trop bronzé pour la saison. Il fait gris dehors, comme presque toujours à Lima, mais il porte des Raybans aux verres opaques qui me cachent son regard.
Cela fait presque un mois et demi que je vis à San Isidro. J’y ai trouvé une chambre étonnamment bon marché, dans une belle maison juste en face de celle de l’ambassadeur de France, à cinquante mètres du golf. Quand le matin je vais y faire mon jogging, je croise ce qui se fait de plus riche à Lima. Hommes d’affaire en costume, petits minets condescendants conduisant à une main leur 4×4, expatriées européennes se promenant avec leur poussette, septuagénaires à la marche difficile accompagnées d’aides soignantes peau mate et blouse blanche. Entre les gratte ciels et les villas de luxe, dans ce quartier aux rues tranquilles, les BMW klaxonnent presque poliment. J’ai l’impression d’être dans une enclave étrangère au milieu du Pérou.
Ce n’est pas le genre d’endroit où j’ai coutume de vivre en voyage. J’imagine que dans d’autres circonstances, j’aurais pu m’installer dans le quartier bohème de Barranco, celui à l’ambiance surannée de Pueblo Libre, ou plus ghetto du Centre, mais cette fois-ci j’avais besoin de confort.
Je crois qu’avec la Bolivie et le Sud du Pérou, j’ai eu ma dose de fatigue et d’émotion. Après la déception amoureuse de Santa Cruz, les arnaques de Cochabamba, le chaos de La Paz, les manifs violentes autour du lac Titicaca, les chutes dans les montagnes enneigées d’Espinar, les fêtes quotidiennes de Cusco, l’incroyable aventure du Machu Picchu à moto et l’arrivée sur le Pacifique ( NDA : tous ces événements seront racontés dans les prochains mois ), j’ai vécu les rues banales des beaux quartiers de Lima et leurs jolies filles en minishort comme une sorte de baume apaisant.
Comme prévu, j’ai commencé à jouer régulièrement. L’étape de Lima était décisive car après mon premier pays négatif, la Bolivie, il fallait se remettre sur de bons rails. J’ai joué à côté, à Miraflores, le quartier d’affaire, des touristes, de la vie nocturne et des casinos. Cinq fois par semaine au Majestic, jusqu’au lever du jour, je rentrais à la maison au moment où les premiers joggeurs sortaient courir. Ca a bien marché, assez vite, et j’ai vécu mes premières semaines à Lima sur un nuage. Un mois de rêve éveillé, où j’ai eu l’impression d’enchaîner succès après succès.
Je gagnais presque tous les soirs au moins une cave, et chaque semaine un salaire péruvien. Je me voyais déjà m’acheter une nouvelle Parkinson et financer l’année de voyage à venir sans difficulté. Un magnifique good run j’imagine, mais pas que ça. A chaque retour de session, j’entamais une discussion avec celui qui était devenu un peu par hasard mon coach officieux : Cyril André, aka Don Limit, qui depuis les tables de High Stakes à Macao m’enseignait gratuitement son savoir sur facebook. Il a ouvert quelques portes dans mon esprit, et j’ai eu pendant un moment l’impression incroyable d’être invincible, d’avoir toujours une longueur d’avance, de rentrer dans le cerveau de mes adversaires. Impression tellement puissante, que je la ressentais jusque dans la vraie vie. Je me sentais capable de tout. Je savais que rien ne pouvait m’arriver.
Quand j’ai rencontré Cecilia, j’ai à peine été surpris qu’elle me dise ce soir-là en buvant son pisco sour qu’elle avait rêvé de faire le tour de l’Amérique à moto avec son ex. Le message m’a paru clair, et je lui ai proposé de l’emmener dans les montagnes pour les fêtes de fin d’année. Elle m’a répondu qu’elle n’avait pas passé un nouvel an sans ses amis depuis une dizaine d’année, qu’elle me connaissait à peine, que c’était fou, mais au final, le 26 décembre, nous étions sur la route, et allions vers l’Est.
Nous sommes partis au hasard, le ventre vide et l’esprit échauffé. Je crois que je me souviendrai toute ma vie des cinq jours qui ont suivi, probablement les plus beaux de mon voyage. Un mélange d’aventure, de romance, de rencontres, de surprises, jusqu’à cette conclusion absolument irréelle avec une communauté indienne amazonienne, qui après le départ des derniers touristes nous a hébergé pour passer avec eux le réveillon du 31. Ces cinq jours méritent un article à eux seuls. En attendant de l’écrire, je vous renvoie à celui de Cécilia, et les photos sublimes qu’elle a tirées de ce voyage ( http://zezbluestrip.blogspot.com/2014_04_01_archive.html )
Au retour dans la capitale, après un départ d’une telle intensité, la routine de son boulot nous a peu à peu éloignés, mais j’ai continué à sentir l’ascension irrésistible. Une audience de plus en plus grande sur le blog, des propositions de partenariats, de nouveaux articles et radios jusqu’à l’invitation de RMC. Une heure d’émission sur l’une des plus grosses radios nationales. En raccrochant, cette nuit là, j’ai immédiatement reçu un mail d’une maison d’édition : « Ca te dirait d’écrire un bouquin ? ».
J’ai ressenti à ce moment exactement la même chose que le matin où j’ai dégusté une bière après ma session de poker épique à la table clandestine de Salta, la même qu’en arrivant à Tarija après la semaine de traversée de la frontière Argentine/Bolivie : un sentiment d’accomplissement total, de plénitude, et de confiance inouïe dans le futur. J’avais réussi.
En repensant à tous ces moments dans la cafétéria de San Isidro, je souris. Je crois que j’ai du intriguer le vieux beau trop bronzé car malgré ses Raybans je le vois qui a lâché son journal et me regarde. Je termine mes œufs et rentre à la maison, puis passe ma journée comme je le fais depuis quelques semaines : en trainant, en lisant, en sortant écrire un peu au parc, en allant déjeuner avec Cecilia. La douce vie d’un expatrié qui se paie le luxe de ne pas travailler. Puis je rentre dormir un peu vers 18h histoire d’être en forme : ce soir, je vais tenter mon shot à la plus grosse table de Lima, celle de l’Atlantic City.
En garant Parkinson dans le parking du plus important casino de la capitale, je commence à sentir la pression. C’est une table aux enjeux très élevés, à peu près deux fois plus que ce que je joue normalement en France. Si j’ai décidé de m’y aventurer, c’est probablement parce que mon niveau de jeu et ma confiance n’ont jamais été aussi élevés. J’y ai joué pour la première fois quelques jours plus tôt. Je n’avais théoriquement pas la bankroll, mais une place s’était libérée, le siège était idéal, en position sur tous les joueurs faibles que j’avais déjà l’habitude de jouer aux limites inférieures… J’ai décidé de m’asseoir, de jouer très prudemment, et je m’en suis sorti.
Dans la grande salle dédiée au poker, un peu isolée du reste du casino, le vacarme des machines à sous est presque inaudible. Moquette au sol, murs tapissés, serveuses et croupières triées sur le volet, l’endroit se veut sélectif. J’avance à table, reconnais les regs que j’ai déjà croisés plusieurs fois et m’y assois. Une table plutôt dure si je la compare aux standards Sud Américains, mais relativement facile pour les sommes énormes qui sont jouées. Quelques personnes âgées au jeu très serré, deux ou trois joueurs assez faibles, un peu trop timides ou fantasques, quelques regs (réguliers) assez moyens et, rareté, deux bons regs. Je joue concentré, mon meilleur jeu possible. Il ne se passe pas grand-chose pendant plusieurs heures. Mon tapis monte, descend, je joue agressivement mais sans que cela porte spécialement ses fruits. Je me recave et vers une heure du matin, j’ai mis sur la table tout ce que j’avais dans ma poche pour avoir un impact sur les plus gros tapis : 190 blindes.
( Partie technique ! Si vous avez des doutes, pensez au ! )
Un riche américain sympa, rentier qui profite de sa fortune pour se payer des vacances perpétuelles, ouvre en début de parole à 7. C’est un joueur moyen, profil TAG (serré agressif) Juste après lui, j’ouvre mon meilleur jeu de la soirée : KK. J’ai déjà été relativement actif ce soir, j’ai beaucoup surrelancé, l’américain a un beau tapis de 175 blindes, et voila un spot ou je suis heureux de profiter de mon image pour être de nouveau agressif : je surrelance à 22. Tout le monde se couche, et quand la parole lui revient, voila qu’il entre dans une profonde réflexion. Il a visiblement une décision compliquée. Je l’imagine sur une main difficile à jouer, de type AJ/AQ/JJ/TT/99 qui ne sait pas encore quelle attitude adopter, peut être QQ+ qui serait entrain de faire du cinéma, ou peut être un autre type de main qu’il n’a pas spécialement envie de jouer à la base, comme A2s, KTs, QTs, mais à laquelle il envisage de donner sa chance vu mon agressivité récente. Quand je le vois rassembler ses jetons et me surrelancer à 60, je ne suis pas spécialement content, car le joueur est serré, mais vue mon image, je ne vois pas d’autre solution que de payer. Sa range peut tout aussi bien contenir des mains de value comme QQ+ que des bluffs qui ne veulent pas se laisser marcher sur les pieds.
Le flop est relativement anodin : Q85 rainbow ( pot 120)
Il réfléchit quelques instants, et fait sont continuation bet à 60. S’il a bluffé avant le flop, il continuera à le faire désormais. Il n’y a pas d’autre action ici que de payer. Le pot devient gros, je suis nerveux.
Turn : 8 (pot 240)
Il réfléchit assez peu, et met ce qu’il lui reste de son tapis : 60. Je me retrouve dans ce qu’on appelle communément un spot à la con. J’ai une très belle main, mais je sais que mon adversaire bluff ici très rarement. Malgré mon agressivité, je doute fort qu’il puisse tilter au point d’investir 180 blindes dans un bluff pur sans historique entre nous. Pour autant, même sans bluffer, il peut très bien faire tapis avec des mains que je domine. Il y a en fait ici 4 mains possibles : AQ, KK, QQ , AA. Je bats AQ ( 9 combinaisons), je partage avec KK ( 1 ) et je perds contre QQ ( 3 ) et AA ( 6). Autant dire qu’avec la côte de pot qui m’est offerte (20%), je n’ai pas d’autre choix que de payer, même si je sais que je serai battu une fois sur deux.
Poussé par mon analyse, j’engage mes jetons, il retourne AA, et je perds l’énorme pot de 360 blindes.
La table pousse un soupir de compassion. Il est toujours un peu triste d’assister à un setup, c’est-à-dire une main qui, peu importe la manière avec laquelle on la joue, nous entraînera à perdre tout notre argent. C’est le genre d’événement inévitable qui arrive de temps en temps. On sait qu’il viendra tôt ou tard, notre seul espoir est que ce ne soit pas pendant un shot important sur l’une des plus grosses tables d’Amérique du Sud.
Après cette main, il me reste exactement 15 blindes. Rien du tout pour du cash game. Pour autant, je décide de ne pas m’avouer vaincu. Je reste concentré, ne tilte pas, et au lieu de les balancer au coup suivant, reste patient. Une heure plus tard, à force de détermination, sans faire d’erreur, je suis remonté à 100 blindes, au mental. Il est 2 heures du matin, et même si j’ai perdu de l’argent ce soir, je suis plutôt fier d’avoir réussi à garder mon calme malgré les événements. Je décide qu’il est temps d’y aller, et je suis déjà entrain de ranger mes jetons quand j’ouvre KQ de pique pour mon tout dernier coup. Changeant de plan, je décide donc de relancer ma dernière main à 4 blindes. La parole arrive à un reg assez mauvais qui en milieu de parole me surrelance à 12. Je commence à le connaître, et je sais qu’il est capable dans ce spot d’avoir à peu près n’importe quoi. Après qu’un bon reg ait payé en petite blinde, je décide également de payer.
Flop : 9 de pique, T de pique , 2 de cœur (pot 37)
Un flop magnifique : j’ai deux overcards, un tirage quinte ventrale, et un tirage flush. Je suis très favoris contre sa range, et je décide qu’il va assez souvent faire un continuation bet pour que je check/raise ici. Comme prévu, le voila qui mise 22. La petite blinde se couche, et je décide de suivre mon plan : tapis, 85. Il me paie instantanément, ce qui est plutôt mauvais signe, mais je suis on ne peut plus rassuré en voyant sa main : J8 dépareillé.
« que buena noticia ! »
Une main surprenante, mais je ne vais pas m’en plaindre, j’ai 77% de chance de gagner… Mais le problème d’avoir 77%, c’est qu’il n’en reste pas moins que l’on perd 23% du temps. Le 7 qui apparait river me crucifie.
Le retour à la maison est difficile. Une soirée à perdre 200 blindes est acceptable en temps normal, mais la combinaison de la grosse table, des énormes pots malchanceux, et surtout du terrible ascenseur émotionnel avec cette remontée au mental conclue de manière si cruelle m’a mis un vrai coup au moral. Je suis obligé de jouer mes sessions suivantes au Majestic, à une table plus modeste pour regagner une confiance qui ne reviendra plus : durant les semaines qui suivent, une sorte de malédiction semble s’être abattue sur moi. Fin janvier/début février est l’une des pires périodes poker de tout mon voyage. Un vrai badrun qui contraste terriblement avec ma montée si facile quelques semaines plus tôt. Je vais au casino régulièrement en sachant pertinemment que je vais m’y faire dérouiller. J’en viens presque à en rire, en me demandant quel sera le prochain setup ou bad beat. Au bout d’un moment, le moral est franchement atteint, et j’ajoute à la malchance pas mal d’erreurs de fatigue mentale et d’agacement. Ayant perdu plus de la moitié de mes gains initiaux, j’arrête les dégâts et fais une pause poker. N’étant plus avec Cecilia, je décide qu’après deux mois à Lima, il est temps de mettre les voiles, et j’ai déjà envoyé la moto en révision quand je reçois une réponse inattendue d’une certaine Jackelyn que j’avais contactée quelques jours plus tôt via couchsurfing.
Je dois bien vous avouer chers lecteurs, que si j’ai envoyé un message à cette jeune psychologue (encore une !) ce n’était pas spécialement pour discuter de son boulot. Et je dois bien dire que quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois devant l’église de Miraflores en ce début de février, et qu’elle s’est serrée à moi sur Parkinson dans sa petite robe moulante, j’ai cru comprendre qu’elle non plus n’avait pas spécialement envie de discuter. J’ai été surpris de sentir que je lui plaisais, et je me suis encore félicité d’avoir eu la bonne idée d’être Français en Amérique du Sud. Comme quelques semaines plus tôt avec Cecilia, je lui ai proposé de partir à l’aventure, ce qu’elle a accepté.
Nous sommes allés vers le Sud cette fois-ci, à travers le désert, avec pour objectif la réserve naturelle de Paracas, mais Parkinson a grillé au milieu de nulle part. Je lui ai joué le coup de la panne sans même le vouloir. Nous avons appelé un mécano, planté la tente sur la plage, mangé un délicieux sandwich paraguayen et bu une bouteille de vin au coucher du soleil. Je riais nerveusement de temps en temps en constatant à quel point la situation était absurdement romantique, et elle ridiculement belle. A 20h elle m’a proposé de faire un bain de minuit. A 20h01 nous étions nus dans l’eau. A 20h02 nous revenions frigorifiés dans la tente. L’album d’Angus Stone nous a accompagnés.
Et j’ai signé pour un mois de plus à Lima.
Après février catastrophique, mars a ainsi été beaucoup plus agréable. J’ai repris petit à petit aux côtés de Jackelyn la confiance perdue aux tables. Se balader à ses côtés dans la rue, voir tous les regards pointés sur elle à 15 mètres à la ronde, et avoir l’impression d’être Georges Clooney pendant quelques semaines y a pas mal contribué.
Fin mars approchait, en même temps que le 1er anniversaire du World Poker Trip. Et vu que j’avais décidé depuis longtemps de ne plus rentrer en France, ce sont mes parents qui sont venus me voir. De belles retrouvailles à l’aéroport avec toute la famille qui est restée avec moi pendant deux semaines. Lorsqu’ils sont partis, avril était déjà là, les bougies soufflées, la vidéo de la saison 1 terminée.
Et après quatre mois à Lima, il était cette fois-ci vraiment temps de partir. Même si je serais bien resté encore un peu avec Jackelyn à profiter de cette douce vie d’expatrié, je lui ai fait mes adieux, ainsi qu’à tous ceux que j’ai connus dans le coin.
Pour la première fois depuis six mois (https://worldpokertrip.net/6-mois-bilan/ ) je vous écris en temps réél. Nous sommes dimanche 13 avril 2014, il est trois heures du matin et je vais quitter Lima demain.
La saison 2 commence ! Enfin l’aventure continue !
Je me vois déjà demain, faire le plein, fixer mon sac sur la moto, mettre la musique dans le casque et l’excitation monte ! La route m’appelle, je suis prêt et Parkinson aussi.
Elle est sortie hier de chez le mécano. Avec ses 16000 kilomètres, elle commence à être un peu capricieuse, mais je crois que la bougresse tiendra encore au moins quelques mois. En tout cas, certainement jusqu’à mon prochain pays: l’Equateur. J’ai l’intention d’y arriver après quatre étapes où j’ai déjà trouvé des couchsurfeurs, et après une dizaine de jours de route. Ca peut paraitre beaucoup, mais à l’échelle du rythme de mon voyage, c’est un coup de vent. Pour être honnête, j’ai hâte de quitter le Pérou et de changer d’ambiance et de culture. Encore plus que l’Equateur, c’est la Colombie qui se profile. Depuis des mois on me parle de ce pays. On m’annonce monts et merveilles, amour, et poker. Vous n’imaginez pas les légendes qui tournent, les discussions exaltées depuis le Brésil…
1100 kilomètres me séparent de la frontière équatorienne, et 2500 de Medellin, la ville où l’on dit que les femmes sont les plus belles du monde et les parties de poker les plus… Ah non, on n’y dit rien sur les parties de poker…
Je ne sais pas où je serai dans deux semaines, mais c’est ce qui m’excite.
Je ne sais pas si j’arriverai un jour à terminer le Tour du Monde, ou même arriver à Vegas, mais désormais peu importe. J’ai terminé ma première année de voyage, et elle ne m’a absolument rien coûté. Un an sur la route financé par le poker. Mission accomplie !
Toujours un régal de te lire !
Superbe récit encore une fois, merci.
Salut,
Colombia, Colombia…gozalo .!!
Que la route te soit belle…
Merci pour l’article.
Manu du PCP.
Merci Manu ! Ca doit évoquer pas mal de souvenirs n’est ce pas ?
salut natanoj, un peu plus d’un an que tu es venu a la maison, un an que je te suis et mon 1er commentaire !
Ton site est géant, ton aventure extraordinaire et je suis impatient de lire la suite.
J’espère qu’on pourra en discuter de vive voix un jour peut etre
a+
cbinou
Hello Cbinou, je me rappele très bien de cette époque où j’étais à quelques mois du départ, les étoiles dans les yeux et que je trépignais…
On aura probablement l’occasion d’en reparler un de ces jours
GG et GL pour la suite ! Ton aventure est passionnante. C’est magique ce que tu es en train de vivre. Je te souhaite de poursuivre le plus longtemps possible cette exploration du monde. Bravo et j’attends la suite avec impatience.
très bel article frère !
Un vrai régal! Je peux me coucher maintenant…
c’est toujours un plaisir de suivre tes aventures, comme un épisode d’une excellente série qu’on attendrait impatiemment. Tu as une plume excellente, j’ai souvent l’impression de lire un bon bouquin. Enjoy
Mmh, une fille ne peut résister l’envie de partir avec un aventurier a bord d’une moto. Ton article à des aires de film.
Se serait parfait, et sa fait rêver en tout cas. Bonne continuation.
Une nouvelle admiratrice de tes récits.